" Ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur... Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes " (Livre du Deutéronome chapitre 6 versets 4 à 9)

Un texte pour beaucoup surprenant : Écrire " sur les poteaux (chambranles) de sa maison, sur ses portes ", les commandements de DIEU ! N'est-ce pas aller un peu trop loin ? N'est-ce pas du fanatisme ? A première vue c'est ce que l'on pourrait croire surtout si l'on n'a pas le désir de s'y conformer. Mais réfléchissons un peu, regardons autour de nous. Sur un plan strictement humain et qui n'a rien de religieux. Les amoureux aiment à graver le nom de leur bien aimé sur l'écorce des arbres ; parfois, ce qui est beaucoup moins romantique, sur le mur du voisin à la bombe de peinture. Ils aiment également avoir sous leurs yeux, sur le bureau, sur leur table de travail, dans un cadre aimanté sur le tableau de bord de la voiture, la photo de celui ou de celle vers qui vont sans cesse leurs pensées. Est-ce du fanatisme amoureux ? Les 'jaloux' disent que le nom des fous est inscrit partout. Il n'y a qu'eux, ou les célibataires endurcis, qui ne peuvent pas comprendre, et encore. C'est un besoin affectif difficile à expliquer.

Évidemment je pourrais prendre bien d'autres exemples. Je me bornerai à citer ce magnifique poème de Paul Éluard sur la liberté, que j'ai appris par cœur il y a bien des années à l'école :

  • Sur mes cahiers d'écolier
  • Sur mon pupitre et les arbres
  • Sur le sable et la neige
  • J'écris ton nom.

Suivent une vingtaine de strophes qui énumèrent tous les lieux où l'auteur voudrait pouvoir écrire ce nom. Et le poème se termine ainsi :

  • Et par le pouvoir d'un mot
  • Je recommence ma vie
  • Je suis né pour te connaître
  • Pour te nommer :
  • Liberté.

Pour comprendre un tel texte si magnifiquement écrit il faut savoir que la guerre d'Espagne et l'occupation allemande avaient révélé à l'auteur toute la grandeur de la souffrance humaine. Publié dans un recueil clandestin, à une période où la liberté n'existait plus, il risquait sa vie. Lorsque notre être tout entier est motivé pour ou par une cause, nous voudrions pouvoir la crier, la publier bien haut, nous prenons des risques pour elle.

Les commandements de DIEU étaient pour le peuple ce qu'ils devraient être pour nous encore aujourd'hui : une règle sacrée pour notre vie. Un rappel constant du souci de DIEU à notre égard. Un rappel constant des règles de notre véritable épanouissement spirituel et physique. Quoi de plus normal que de les placer bien en vue, en exergue sur les poteaux des maisons, sur les portes pour les avoir sous les yeux ?

Si vous allez un jour en Grande Bretagne avec votre voiture, à l'arrivée sur le territoire on collera sur votre pare-brise, bien en évidence pour vous, côté chauffeur, un autocollant : Drive on your left (Conduisez à gauche). Une contrainte ? Non, une question de vie ou de mort.

Chers amis, placez bien en vue, dans votre vie, les commandements de DIEU. Lisez la Bible. Ces commandements sont l'expression de Son amour pour vous. Demandez au SAINT-ESPRIT de vous aider à les mettre en pratique. C'est là aussi, une question de vie ou de mort.

Extrait du livre de Jack Mouyon "3 minutes s'il vous plaît" (Editions FEC) avec aimable autorisation

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