Les journaux nous donnent chaque jour la preuve, s'il nous en fallait encore une, que l'homme est capable du meilleur comme du pire. Nous lisons des récits d'hommes et de femmes qui, au péril de leur vie, se sont lancés dans des combats sans merci pour sauver leurs semblables. Comme le dit l'un de nos imitateurs bien connu parodiant un chanteur : " Ils donneraient leurs deux mains pour sauver votre petit doigt. " De leur côté, des chercheurs passent de longues heures pour mettre au point un remède, un appareil qui rendra la santé ou améliorera la vie, qui rendra le sourire et un peu d'autonomie à plusieurs infirmes ou handicapés.

A côté de ces événements qui nous réjouissent profondément, nous pouvons en lire d'autres qui nous scandalisent par leur cruauté, leur machiavélisme comme ceux qui nous révèlent la découverte d'enfants martyrs, de filles sauvagement assassinées après avoir été violées, ou les agissements de cet homme Klauss Barbie dont la réalité dépasse souvent la fiction. Pourrions-nous imaginer de tels faits avant qu'ils ne se soient produits ? " L'homme est un loup pour l'homme. " Un homme emprisonné pendant trente deux ans et torturé disait que ses bourreaux prenaient un plaisir évident à le faire souffrir. Un passage du film I comme Icare illustre assez bien, pour ceux qui l'ont vu, cette limite jusqu'où l'homme est capable d'aller dans ce domaine.

Ce que je voudrais relever aussi, c'est que ces bourreaux ne semblent pas du tout convaincus, bien souvent, de l'horreur de leur geste. Aussi extraordinaire que cela paraisse, ils ont bonne conscience, du moins c'est l'impression que l'on peut retirer de leur comportement.

Nous trouvons un cas identique dans le Nouveau Testament, dans la Bible. C'est celui de Saul de Tarse dans le livre des Actes des Apôtres au chapitre 9 verset 1 " Saul de Tarse respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes et femmes, il les amena liés à Jérusalem. " N'oublions pas qu'il avait précédemment approuvé le meurtre d'Étienne, un serviteur de DIEU.

Pourquoi agissait-il ainsi ? Il le dit lui-même, "par zèle pour DIEU " au nom de la religion, sa religion. Il était sincère, convaincu, il avait lui aussi bonne conscience.

Nous ne pouvons donc pas toujours accorder une grande confiance à notre évaluation personnelle des choses pour déterminer notre conduite. Saul de Tarse aura une révélation brusque et radicale. Sa vie sera transformée par sa rencontre avec JESUS. "Qui es-tu Seigneur ? Je suis JESUS que tu persécutes."

Aujourd'hui, DIEU peut tout aussi clairement nous révéler la valeur de notre attitude vis-à-vis de Lui, même, si nous ne sommes pas aussi méchants ni pervertis que ceux dont nous venons de parler, même si nous ne sommes pas des persécuteurs de chrétiens. Saul de Tarse, devenu l'apôtre Paul, déclarera plus tard qu ' " il n'y a point de juste pas même un seul " (Épître aux Romains chapitre 3 verset 10) " Tous ont péché et sont privés de la gloire de DIEU. " (Épître aux Romains chapitre 3 verset 23)

Qu'en pensez-vous? Êtes-vous de ce nombre 'Tous' ? Si vous le reconnaissez alors vous pouvez être gratuitement justifié par le moyen de la Rédemption, par le sang de JESUS qui a coulé pour vous sur la croix de Golgotha mais encore faut-il, comme Saul de Tarse, reconnaître que vous êtes pécheur, que vous avez besoin du pardon de DIEU.

Extrait du livre de Jack Mouyon "3 minutes s'il vous plaît" (Editions FEC) avec aimable autorisation