Ecc 3.1-8

8e constat : Il y a un temps pour toutes choses, mais chaque choses a son heure sous le ciel.

Sept groupes d’opposés montrent une forme de totalité. C’est vrai qu’on retrouve toute notre vie là-dedans. Il y a un temps pour toutes choses. Dans quel temps es-tu maintenant ?

Positivement, cela signifie que malgré notre finitude, nous avons 4x7 occasions d’accomplir des choses. Même si notre vie est courte, elle offre bien des opportunités à saisir.

Avec la nuance que toute chose n’est pas opportune pour ce temps-ci.

Et parfois nous sentons la tension entre ce que nous voulons faire et les possibilités du moment. Et parfois nous constatons que nous déchirons quand il est temps de coudre… (cf. Ecc 8.6).

A suivre dans les commentaires.

Positivement, il y a des temps difficiles, mais ce n’est qu’un temps. Il y a encore des temps à venir pour rire, danser, aimer, embrasser et soigner. La série de verbe se termine par un temps de paix, sans doute en échos à Genèse 1.

L’Ecclesiaste constate que notre vie est ambivalente et complexe. La bonne chose à faire aujourd’hui, n’est pas nécessairement la même qu’hier. Faut-il garder ou jeter ? Faut-il soigner un animal destiné demain à la boucherie ?

C’est un constat un peu déroutant… mais aussi ce qui donne du piment à notre vie. Qui souhaiterait faire toujours la même et unique action ? La complexité dit aussi la richesse, la profondeur, la beauté.

« Ce passage sert fréquemment d’alibi à des gens qui n’ont pas su trouver le temps pour toute chose, mais seulement pour celle qui les occupe maintenant ». A.Maillot.

« Que de gens n’arrivent pas à l’heure dans la vie ! Ils sont étranglés entre deux portes dont une s’appelle « trop tôt » et l’autre « trop tard ». B.d’Aurevilly.

«  HIER fait partie de l'histoire. DEMAIN demeure un mystère. AUJOURD'HUI est un cadeau. C'est pourquoi nous l’appelons le PRÉSENT ! »

Ecc 3.11 & 3.14-15

9e constat : Dieu fait toute chose bonne en son temps… même si cela nous reste mystérieux.

L’Ecclésiaste met en parallèle l’affirmation que Dieu fait des choses bonnes et durables, avec l’affirmation que nous ne pouvons pas appréhender son œuvre.

Tout au plus avons-nous, en nous, le sens de l’éternité. Je comprends que nous avons soif de perfection et de solidité et aussi que nous sentons notre besoin de Dieu (même si c’est implanté au plus profond du tréfonds de notre être).

Après une longue liste d’espoirs déçus, nous trouvons un premier ancrage solide : Dieu. Si l’homme est ses réalisations sont dérisoires, Dieu et ses œuvres sont durables et parfaites. Il ajoute que Dieu a un projet clair pour l’homme, au milieu de toutes les choses qui nous échappent : nous savons que Dieu nous apprend à le craindre, autrement dit à le reconnaître comme Dieu.

Petite hésitation de nos traducteurs sur le v.15. Faut-il comprendre que Dieu fait « se reproduire le passé » (BdS) ou qu’il « ramène ce qui est passé » (LSG) ? La seconde option me semble plus stimulante : l’homme ne peut pas redresser ce qui est tordu (1.15), il oublie et sera bientôt oublié (1.11) et il est destiné à retourner à la poussière (3.20), par contre Dieu n’oublie pas et il va « rechercher ce qui est passé ». (joli double sens proposé par A.Maillot).

Ecc 3.9-12

10e constat : Le vrai bonheur pour l’homme est de profiter du bonheur…

On comprend que cette affirmation va bien plus loin qu’une lapalissade. Notre quête du bonheur est souvent l’obstacle principale à vivre heureux.

Lors du décès de mon papa, en mars, plusieurs ont rappelé qu’il a poursuivi la paix intérieure toute sa vie et qu’il a dû attendre plus de 80 ans, pour commencer à s’asseoir et à vivre.

L’Ecclésiaste est réaliste, il sait que la possibilité de saisir le bonheur, dans le quotidien, est un don de Dieu. Autrement dit ce n’est pas une évidence mécanique, il y a un regard nécessaire, de notre part, en direction de notre Créateur. Il y a plus fondamentalement, le besoin d’une action de Dieu, car l’homme se préoccupe trop des choses dérisoires, pour jouir de la vie.

Ecc 3.16-17

11e constat : l’injustice à remplacer la justice. Il y a un temps pour tout et aussi pour un juste jugement.

Ce constat est le pendant du sens de l’éternité. Au fond de nous, il y a une profonde soif de justice et donc une colère légitime face à l’injustice, pas toujours facile à vivre.

Certains se nourrissent de cette colère, mais chacun sait qu’on ne peut pas rester constamment dans l’attente de la reconnaissance de notre blessure. Les Évangiles nos appels à marcher sur un chemin de crêtes entre la pardon accordé et l’attente de la justice divine.

Il y a aussi une vanité de rester dans la colère et une autre vanité à s’appesantir dans le cynisme et la désillusion. Et c’est encore une vanité de penser que nous sommes capables, par nous-mêmes, de discerner le bien du mal, la justice de l’offense.

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